Saturday, 11 February 2023
Un festin royal
Quand mes deux filles étaient toutes
petites, elles aimaient cueillir des fleurs sauvages pour les offrir à leur
mère. J’ai mémoire de les voir entrer dans la cuisine de l’ancien presbytère de
Papineauville où nous demeurions à l’époque avec un énorme sourire et une
poignée de pissenlits et de petites fleurs des champs. Les tiges de celles-ci étaient
déjà courbées et les pétales fanés. Ces bouquets qui fourmillaient sans doute de
bibittes étaient bien pauvres, mais Diane les accueillait comme si c’était le
plus beau cadeau qu’elle avait reçu de toute sa vie. Elle sortait le vase
en cristal hériter de sa mère, y versait un peu d’eau, et y insérait les fleurs
comme elle le faisait pour les roses que je lui offrais occasionnellement. Le
bouquet prenait ensuite une place d’honneur au centre de la table de cuisine
qui était aussi le centre de notre vie de famille. La vieille table de métal
était alors prête pour célébrer le festin: celui de l’amour qui régnait dans
notre petite famille.
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