Voici un petit conte inspiré de paroles de Sainte Élisabeth
de la Trinité.
Un oiseau, n’ayant pas encore appris à voler, était enfermé
dans une cage en verre sans issue sauf par le haut. Tant que l’oiseau cherchait à sortir
de la cage par les côtés, il se butait aux parois de verre avec ses ailes, son
bec et ses griffes qui étaient beaucoup trop faibles pour percer le verre. Ces
tentatives étaient futiles et l’oiseau risquait de se blesser et de finalement
désespérer de sortir de sa prison.
Un jour, alors que l’oiseau venait de déployer ses ailes, un
grand coup de vent pénétra dans sa cage et le souleva. L’oiseau appris ainsi à
se servir de la fragilité de ses ailes pour voler.
Pour sortir de mes enfermements, il en va de même pour moi :
je dois offrir à Dieu mes moyens trop faibles et, dans des mouvements d’amour,
ces petits coups d’ailes aussi faibles qu’ils puissent être, me laisser
soulever par le souffle de l’Esprit. Je dois, moi aussi, apprendre à voler.
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