Quand je tombe sur un mot que je ne reconnais pas, je cherche la définition sur internet. Ce matin, c’est en lisant un article de journal que j’ai trouvé le mot « samare ». Une recherche rapide sur Google et voici que m’est apparue une image familière de mon enfance, ce que nous appelions un « hélicoptère » parce qu’elle tournoyait comme une hélice quand elle tombait des érables ou des ormes qui peuplaient la forêt du parc de la Gatineau ou nous passions beaucoup de temps.Un mélange d’étonnement et d’émerveillement est monté en moi en voyant des photos de samares : étonnement de n’avoir jamais connu le terme technique de ces objets pourtant si familiers quand j’étais petit et souvenir de l’émerveillement qu’ils provoquaient toujours en moi en les voyant descendre et atterrir à mes pieds quand j’étais petit gars.
J’aime ce mot samare. Il a sur mes lèvres, quand je le prononce, un goût de silence, celui de la brise légère qui lui permet de s’envoler à l’aventure lorsqu’elle quitte l’arbre en quête d’une vie nouvelle.
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