Thursday, 6 May 2021

Il faut un village...

Pendant la période de convalescence après mon infarctus en 1989, j’étais conscient qu’il y avait un grand nombre de personnes à l’école où j’enseignais et dans ma paroisse qui priaient pour moi. Ma famille et mes collègues m’ont entouré de leur tendresse et m’ont soutenu. Mes étudiants ont dessiné des cartes de souhaits pour me dire qu’ils pensaient à moi. J’étais reconnaissant pour le cardiologue, les infirmières et les autres spécialistes à l’hôpital qui m’avaient sauvé la vie et qui avaient pris soin de moi. Comme c’est souvent le cas pour moi, c’est une image qui s’est formée dans ma tête pour exprimer ce que je ressentais à ce moment-là : cette multitude de personnes bienveillantes ne formait qu’un tout - ils constituaient une artère au travers lequel coulait le sang de Jésus qui m’apportait la vie. Au travers toutes ces personnes, c’est le Christ lui-même qui me guérissait.

Cette image m’a fait comprendre une chose qui, pour moi, est maintenant une évidence et primordiale: pour prendre soin des personnes les plus fragiles, les plus vulnérables, les plus faibles dans notre milieu, il ne suffit pas de quelques spécialistes, il faut l’apport de toute une communauté. Il faut que les membres du corps du Christ s’unissent pour pouvoir apporter la guérison et la vie aux plus petits et aux plus pauvres dans notre communauté.

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