Quelques extraits de mon journal:
le 14 janvier
2015
Je viens d’aller conduire Diane au travail. Il fait très froid : -22. Le soleil est magnifique et éblouissant. Les branches d’arbres sont givrées et saupoudrées d’une fine couche de neige. Avec la fumée qui monte des tuyaux d’échappement des voitures et des cheminées on dirait une illustration dans un livre de contes. Cela me réchauffe le cœur et fait monté en moi une joie qui est comme un miroir de ce paysage éclatant. C’est comme si quelque chose en moi se « reconnaissait » dans cette beauté.
le 17 janvier
2015
Un autre coucher de soleil merveilleux hier. Je l’avais dans les yeux quand je conduisais pour aller chercher Diane à son bureau. Il n’était toutefois pas aveuglant parce qu’il était un peu tamiser. Il semblait avoir été dessiné par un enfant avec un crayon de cire orange. Il ne faisait pas que me remplir les yeux, il se coulait en moi comme un liquide rafraîchissant et légèrement intoxiquant. Il m’enveloppait le cœur comme une caresse pleine de tendresse. Il avait un gout de joie et de bien-être. J’avais aussi le sentiment que ce soleil était entièrement nouveau, qu’il n’y avait jamais eu de soleil comme celui-là auparavant et qu’il existait seulement et entièrement dans les quelques minutes que je vivais à ce moment-là et nulle part ailleurs.
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