Dans la conversation après le souper chez ma fille samedi dernier, nous parlions des choses qui nous empêchent de concentrer sur le travail à faire. Katherine et son petit frère Victor font l’école virtuelle à la maison et, même s’ils sont dans deux pièces différentes, ils peuvent parfois entendre ce qui se passe dans l’autre « classe ». Katherine nous a dit qu’en plus d’un bouton qui permet de monter le volume sur un ordinateur, il serait bon d’avoir un bouton qui « monte le silence ».
Ma fille Marie-Claude a fait du pouce sur cette remarque en
disant, « Grand-papa aimerait avoir un bouton comme celui-là. Il aime se
sauver pour aller dans des monastères ou il y a beaucoup de silence. »
Je ne sais pas si un « bouton qui monte le silence »
me serait si utile que cela. Il est vrai que j’aime les temps de silence et parfois que ces temps soient prolongés, mais le genre de silence dont j’ai
avant tout soif est celui qui se trouve dans les profondeurs de mon cœur: là où il y a une Présence et une « Voix » qui cherche à se
faire entendre.
Au lieu d’un « bouton qui monte le silence », c’est
donc d’un submersible dont j’aurais besoin, pour descendre aussi loin que
possible dans ce que Sainte Élisabeth de la Trinité appelait « le grand
silence du dedans ». Avec un submersible de ce genre, je pourrais pénétrer dans
les recoins les plus reculés de mon cœur pour m’y installer quelques instants et
prier: « Parle Seigneur, ton serviteur écoute. » 1 Samuel 3,10
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